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Cadastre, plans

Extraits de plans anciens, de relevés du cadastre napoléonien ou du parcellaire de la Ville de Paris, servant à situer les implantations de boutiques ou ateliers.

Châssis natif/châssis d'origine

Nous nous permettons ce néologisme pour signifier, par « natif », un châssis déjà présent lors de l’exécution de la peinture, donc associé à la toile de support originale dès avant la création de la peinture. En revanche, dans l’hypothèse où une peinture est exécutée alors que la toile de support est tendue ou fixée à l’aide un dispositif provisoire, voire simplement posée sur une surface, puis clouée sur châssis après exécution par l’artiste ou un tiers, ce châssis peut être considéré comme original s’il n’a jamais été remplacé au cours du temps.

Collection de marques

« Collection de marques » désigne ici une section du Catalogue des marques, correspondant au recueil des marques et étiquettes appartenant à un commerce (ou prestataire) particulier, généralement relevées au dos de supports de peintures et dessins ou de cadres. Notre classification différencie les marques (à l’encre, au feu, estampées, en relief), désignées par le suffixe « M », et les étiquettes, désignées par le suffixe « E ».
Le catalogage est une classification par types distincts, chaque type recevant un numéro unique avec un suffixe comme « M-1 », « M-2 » ou « E-1 », « E-2 », etc. Chaque type (colonne verticale à gauche) est illustré par un spécimen particulièrement lisible et idéalement de mensurations connues, et s’accompagne du groupe des exemplaires apparemment identiques (ligne horizontale). Chaque photographie de marque ou étiquette est de surcroît dotée d’un numéro unique, sous la forme « ID: 123 ». Pour mentionner la présence d’une marque qui semble identique à un type ou exemplaire référencé dans ce Guide : citer la référence sous la forme « GL-Belot-M-1 », par exemple. Pour se référer à un objet particulier ou à une photographie en particulier : ajouter le numéro unique sous la forme « ID: 96 », par exemple.
Le numéro attribué à chaque type ne reflète pas nécessairement l’ordre chronologique d’apparition des différentes marques et étiquettes dans l’histoire d’un commerce particulier. Nous ne pourrons classer les types selon des critères chronologiques que dans le cas de collections déjà bien constituées au moment de la saisie des données.
Enfin, les datations ne sont ici qu’indicatives, basées sur la comparaison avec un groupe d’exemplaires ou à partir de la date de l’œuvre ou objet porteur de la marque ou étiquette, lorsque cette date est établie. Notre datation est celle du marquage lui-même, c’est-à-dire du moment où a été apposé le timbre, la marque ou l’étiquette. Cette datation ne saurait valoir datation de l’œuvre (peinture, dessin) ou objet associé à ladite marque ou étiquette, soit directement (sur le support original), soit indirectement (sur un support secondaire, de restauration, sur cadre, montage de dessin, etc.). Dans beaucoup de cas, il peut exister une incertitude quant à la situation du marquage dans la chaîne des événements qui précèdent et accompagnent la genèse d’une œuvre puis jalonnent son devenir.

Les suffixes utilisés ici sont : « E », pour Étiquette ; « M », pour Marque ; « MD », pour Marque déposée ; « MR », pour Marque en relief ou en creux.

Commerce

Synonyme : magasin, boutique, entreprise, société, maison de commerce, raison sociale, nom commercial.
Désigne également sur ce site : certains intervenants, opérateurs, prestataires du monde de l’art ou du marché de l’art.
Le mot « commerce » désigne essentiellement sur ce site une entité active à un moment et en un lieu donnés, définie par un nom (parfois une enseigne), une adresse et des dates d’attestation ; cette entité peut être soit isolée, soit constituer un élément, chaînon ou unité appartenant à une continuité (ici désignée par « maison »).
Ce terme unique de « commerce » peut désigner des entités de nature assez variée du point de vue de leur relation avec les artistes, leur matériel ou leurs œuvres. Le mot « commerce » peut recouvrir tous les fournisseurs du matériel utilisé par l’artiste (fabricants, marchands, revendeurs), qu’il s’agisse de commerces spécialisés (« épiciers de couleurs », « marchands de couleurs », marchands de fournitures pour l’art, pour artistes, etc.), ou qu’il s’agisse de commerces plus généraux ou atypiques disposant d’un rayon ou de produits spécialisés (grands magasins, épiciers, droguistes, papetiers, tabletiers, menuisiers, quincailliers, miroitiers, bijoutiers, autres). Les « commerces » désignent généralement les fournisseurs de matériaux utilisés par l’artiste, particulièrement les supports à peindre ou à dessiner (les seuls pouvant être identifiés directement grâce au seul témoignage des « marques »). Ils peuvent dans certains cas fournir des matériaux autres que ceux servant directement à l’artiste pour réaliser son œuvre : les cadres par exemple.
Le mot « commerce » recouvre aussi une autre catégorie très différente d’intervenants, opérateurs et prestataires : celle des sociétés ou entreprises individuelles fournissant des services ou prestations, pouvant se rapporter à l’itinéraire de l’œuvre en devenir ou déjà créée (restaurateurs, rentoileurs, galeristes, marchands d’art, loueurs de tableaux et dessins, marchands d’objets d’art, antiquaires, encadreurs, transporteurs, emballeurs, etc.).
Les collectionneurs et leurs marques sont exclus du champ couvert par ce site. Nous renvoyons à l’outil de référence disponible qui couvre ce champ (Frits Lugt, Les Marques de Collections de Dessins & d’Estampes).